1)
Quelques papiers récents sur la situation
Une place Syntagma, au centre d'Athènes, noire de monde. Une foule qui
s'étend dans les avenues et les rues environnantes et qui a été estimée à
25.000 ...
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L'enjeu défini par les institutions. Un jeu sur la peur que les
créanciers n'hésitent pas à utiliser, eux aussi. La BCE a ainsi
ouvertement fait du référendum ...
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2) déclaration du président du conseil européen Donald Tusk qui se démarque de pas mal de ses confrères sur la suite…
3)
Beaucoup de manipulations dans les infos données à la population grecque et à l’extérieur
-
Cet article de Telerama le montre bien. (Cela pose tout le problème de la propriété privée des medias) :
.
-
Le site Acrimed, en France se fait une spécialité de décryptage (avec de la mémoire …) des medias en France.
Ses articles sur la Grèce dans les medias français sont assez instructifs.
Voir aussi dans la Libre de ce matin l’article d’Angélique Kourounis en document attaché.
Et ce « gag »-ci :
-
Et puis on m’a transmis ceci : …
« TEMOIGNAGE DE
Gwen Breës
sur face book : Ne croyez pas les médias qui, se référant notamment a
l'AFP, annoncent le chiffre de 25.000 participants hier soir au dernier
meeting
pour le "non" au référendum : la place Syntagma ne pouvait contenir
toute la foule qui tentait de s'amasser dans une cohue indescriptible,
le podium où se succédaient concerts et discours et la sonorisation se
sont avérés trop modestes et toutes les avenues
alentour débordaient de monde. Agoraphobes s'abstenir... J'ai rarement
vu autant de gens dans un rassemblement politique : ils étaient au bas
mot 100.000. Un public bigarré, discutant politique, agitant des
banderoles, distribuant des écrits de toutes sortes
et réservant un accueil plus que chaleureux à Alexis Tsipras qui fit un
discours optimiste, appelant à changer l'Europe, à ne pas céder à la
peur et à respecter le résultat du référendum, quel qu'il soit. De
l'autre coté du National Garden, le meeting du "oui"
rassemblait probablement 20.000 personnes : un public socialement plus
homogène, bien habillé et parfumé, venu défendre ses privilèges dans une
mise-en-scène parfaitement huilée avec musique américaine, écrans
géants et drapeaux européens. Les discours invoquaient
la démocratie perdue de la Grèce, ce qui est tout de même curieux dans
un moment où ce sont les banques et la Troika qui imposent leur diktats,
et ce gouvernement tant conspué qui organise un référendum. Comme on
pouvait s'y attendre, la couverture médiatique
de ces deux rassemblements a été complètement déséquilibrée : les
télévisions privées ont retransmis en direct celui du "oui" alors
qu'elles ont a peine parlé de celui du "non" ».
Nb MMolitor : pour le rassemblement du non, Reuters parle de 50 000 ce qui est déjà deux fois plus que l’AFP
Bien à tous
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